Les saveurs de Thaïlande
- Bérénice Gits
- 27 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 sept.
S'il y a bien une chose qu'on vous répond à l'unisson lorsque vous dites que vous allez en Thaïlande c'est : «oh waouh tu vas super bien manger ». Alors évidemment, les attentes étaient hautes.
Ce que j'ai par-dessus tout apprécié c'est la diversité de la scène culinaire : vous pouvez aussi bien dévorer un plat typique assis sur un tabouret au bord de la route tout comme vous attabler dans un restaurant à l’architecture raffinée qui réinvente les codes de la cuisine thaïlandaise.
Sans grande surprise, j'ai surtout opté pour l'option street food. Je trouve qu’il y a quelque chose d'assez satisfaisant de faire la queue à un stand où il n'y a que deux plats à la carte, où il faut faire sa place pour s'installer manger, et, où le spectacle de la rue accompagne la dégustation.
Mes premières journées étaient une course à la découverte. Je voulais tester le plus de saveur possible. Alors j'ai enchaîné de nombreux plats : tofu pad krapao, une base de riz recouvert d'un mélange de tofu accompagné de quelques légumes cuit dans une sauce soja aigre-douce pimentée ; yen ta fo, une soupe de nouilles au bouillon rose et au poisson sous différentes formes ; congee, ce porridge de riz qui se mange surtout le matin ; des curry de poisson souvent un peu trop épicés ; som tum, la fameuse salade de papayes qui apporte le plein de fraîcheur pour les jours ensoleillés ; et puis aussi un sang kaya, ce petit-déjeuner traditionnel à base de brioche grillée recouverte d’une crème coco au pandan ; et puis bien évidemment le traditionnel pad thaï.
L’overdose gustative n'était pas loin. Le moins que l'on puisse dire de la cuisine thaïlandaise, c'est que la simplicité n'est clairement pas le bon mot pour la décrire. Chaque plat est composé d'un nombre incalculable d'épices avec pour Graal ce combo sucré salé acidulé pimenté. Les aliments passent par plusieurs étapes de transformation : ils sont bouillis puis frits ou passer au wok ou encore en beignet. Pour quelqu'un comme moi qui adore dévorer les produits bruts et qui, accessoirement, a très peu de résistance au piquant, c'était trop.
Il y a tout de même eu de belles découvertes au cours de cette immersion : je retiens tout particulièrement le tamarin, qui remplace le citron dans la plupart des plats, apportant des notes acidulées un peu moins agressives ; mais également les vendeurs de fruits à chaque coin de rue, qui ont sans aucun doute contribué à mon bonheur gustatif pendant ce voyage ; et bien évidemment cette effervescence permanente autour de la cuisine qui fait de ce pays une destination à ne pas louper pour tous les curieux gustatifs















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